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L'Algérie balaye nos a priori

L’obtention de nos visas Algériens en France s’est révélée difficile mais les formalités d’entrée dans le pays se passent sans aucun problème. Dans chaque village traversé nous sommes accueillis par des visages ébahis. Le tourisme Algérien est mort suite aux événements de ces dernières années. La route est ponctuée des contrôles de polices aux entrées comme aux sorties de chaque village. C’est le début du Ramadan. Le contact est toujours amical. Nous atteignons la ville de Bordj Omar Driss en deux jours. Cherchant de quoi se nourrir, un café nous offre ses derniers sandwichs à l’omelette. Nous souhaitons rejoindre Tamanrasset en passant par l’Erg d’Amguid, soit 720 kilomètres de piste. La gendarmerie locale ne nous laisse partir qu’après de longues heures de discussions sur la capacité de nos R4 à franchir l’Erg d’Amguid, ce sera d’après elle, une première !. Nous embarquons 300 litres d’essence, 100 litres d’eau et de la nourriture pour 5 jours. Les premiers 150 kilomètres de tôle ondulée et de cailloux  sont horribles. Nous y laissons 4 amortisseurs et 6 pneus. La poussière dégagée s’infiltre dans nos filtres à air. Nous devons démonter les carburateurs toutes les demi-heures pour nettoyer les gicleurs.

Nous passerons la première moitié de la nuit à rendre étanches nos filtres air avec du joint auto. L’oubli du remontage du tuyau d’arrivée d’essence sur l’une des voitures provoque l’incendie de l’un de nos moteurs. Un extincteur et 20 litres d’eau en viendront à bout. Toute la partie électrique est brûlée. Après beaucoup de frayeur et quatre heures de travail supplémentaire le moteur repart. Nous avons utilisé toutes nos pièces détachées de matériel électrique ! Seul l’interrupteur de forçage du ventilateur de refroidissement du radiateur ne fonctionne plus.

Pause sur l'erg d'Amguid / Break on the Amguid erg La 4L après l'incendie / 4L after fire Ensablement dans du Fech-Fech / Fech-Fech in Algéria

La piste devient sableuse en s’approchant de l’Erg d’Amguid. Nous cherchons en vain un passage pour franchir l’Erg. Après avoir vidé complètement l’une des voitures pour la sortir d’une zone de fech-fech (Sable mou) une patrouille de gendarmes Algériens vient à notre rencontre et nous guide jusqu’à la caserne. Ils ont été avertis de notre présence par le poste de Bordj-Omar-Driss. Il fait nuit mais ils connaissent la piste mètre par mètre pour y circuler tous les jours afin de traquer les trafiquants de cigarettes en provenance du Niger. Leur accueil est à la hauteur de leur surprise à la vue de nos trois 4L ensablées. Ils nous offrent des oranges et des dattes autour d’un feu des plus réconfortants. Nous mettrons 2 jours pour terminer les 400 kilomètres de piste jusqu’à Tamanrasset au milieu d’un décor unique de plaine sableuse et de massifs montagneux.

Les Cairns balises la piste / Cairns help us to follow the piste Touareg d'Amguid / Amguid Touareg Fin de piste avant Tamanrasset / A Few miles before Tamanrasset

Après 2 jours de remise en état de nos voitures et de récupération nous partons pour l’Assekrem. La piste de 84 kms est caillouteuse mais praticable. Nous mettrons 6 heures pour arriver au pied du refuge de Charles de Foucault. Les voitures refusent de monter la dernière côte. Nous finiront à pied avant de rencontrer frère Édouard et frère Alain, qui vivent dans l’ermitage depuis plus de 25 ans. Ils sont heureux de voir des français sur ce lieux unique du sud Algérien. Les problèmes politiques du Nord ont coupé le sud de tout tourisme autre qu’aventurier. Nous partirons le lendemain après un lever de soleil à couper le souffle sur les montagnes du massif du Hoggar.

Vers l'Assekrem / Assekrem piste Peu avant l'Assekrem / Just before the Assekrem Lever de soleil sur l'Assekrem / Sunrise on the Assekrem

Laounie, le cimetière des voitures

Quatre cent kilomètres de piste séparent Tamanrasset d’In-Guezzam, le poste frontière le plus reculé d’Algérie. Les cent cinquante derniers kilomètres passent au travers des dunes de Laounie, véritable prison pour les voyageurs non-avertis. Les ornières des pistes de camions nous obligent à nous éloigner de la piste principale. Nous nous engouffrons dans une passe jusqu’à la tombée de la nuit. Au réveil nous sommes entourés de carcasses de voitures ensablées. Il y a de tout mais pas de 4L !. La piste est bloquée par une dune infranchissable. Nous remontons 30 kilomètres au nord pour tenter une autre passe. Des trafiquants de cigarettes nigériens nous montrent la piste à suivre, celle que nous suivions étant bloquée par le sable.  Les dunes de Laounie sont maintenant derrière nous et nous roulons sur du sable plat. Nous seront accueillis deux jours plus tard par les militaires d’In-Guezzam  qui jouent à la pétanque devant la caserne. Ils nous offrent le repas du soir. Nous perdons la face au baby-foot sans poignées de la caserne et repartons après une nuit de repos pour passer la frontière Nigérienne.

Le cimetiere de Laounie / Laounie cars cemetery Remplissage des réservoirs de toit / Tank fill in La pause thé / Tea time

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