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   La traversée du Sahara en 4L

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Burkina-Fasso

Au Burkina-Fasso, la route, en très bon état, est bordée de superbes Baobabs. Nous rejoignons des amis Burkinabais rencontrés 3 ans auparavant lors d’un projet à Fada N’ Gourma. En trois ans, le Burkina-Fasso à changé. C’est la folie des téléphones portables. Le décalage entre niveau de vie et moyens de communication est surprenant. Nous fêtons le nouvel an à Fada, passons à Ouagadougou puis direction le Mali.

Pays Dogon : 

« Vous êtes partis de chez vous et maintenant,  vous êtes arrivés chez vous »

Nous arrivons au pays Dogon par les falaises de Bandiagara. Hautes de 200 mètres, elles sont composées de profonds canyons et de murailles rocheuses sur les versants desquelles les villages des tribus Dogon ont été construits. Nous laissons nos voitures pour trois jours de Trekking. Beaucoup des villages ne sont accessibles qu’à pied. Les Dogons se consacrent essentiellement à la culture de l’Oignon, ensuite exporté dans tout le Mali. 

Frontière Burkina-Mali / Burkina-Mali border Baobab Grenier à Mill dans le pays Dogon / Mil granary in Dogon country Enfant et vache Dogons / Dogon kid and cow Culture d'oignons au pays Dogon / Ognon culture in the Dogon country

 Notre guide nous permet de comprendre un infime partie du fonctionnement  de l’Ethnie Dogon, basée sur une culture symbolique transmise de père en fils.  L’arrivée dans le premier village est surprenante : Les maisons et les rues, comme accrochées aux pans des falaises sont toutes petites, la couleur des habits contraste avec le terne de la terre de construction des maisons et des greniers à mil. Le chef du village nous accueille en nous disant : « Vous êtes partis de chez vous et maintenant, vous voilà arrivés chez vous ». Nous traverserons les falaises pour aller de village en village grâce aux échelles de bois empruntées par les femmes qui reviennent des marchés dans les villages voisins, une bassine de légumes ou d’eau sur la tête et un enfant dans le dos ! Leur sens de l’équilibre et leur force sont assez déconcertants !

Falaise habitée au pays Dogon / Cliff with Dogon village Marché Dogon / Dogon market femme Peul / Peul woman

Nous traverserons les falaises pour aller de village en village grâce aux échelles de bois empruntées par les femmes qui reviennent des marchés dans les villages voisins, une bassine de légumes ou d’eau sur la tête et un enfant dans le dos ! Leur sens de l’équilibre et leur force sont assez déconcertants ! 

D'une falaise à l'autre... / From one cliff to another... Habitations Dogon / Dogon houses Greniers Dogon / Dogon granaries

 

Le fleuve Niger

Nous reprenons la route pour rejoindre le fleuve Niger et le longer de Mopti à Ségou. Nous serons arrêtés à Mopti pour un control de papier. Grosse frayeur : Impossible de remettre la main sur nos cartes grises ! Après avoir vidé toutes les voitures, la police, très patiente, accèpte d’appeler le poste frontière par lequel nous sommes entrés au Mali, 200 kilomètres plus au sud. Ils ont les papiers et nous les envoient par un transport local . Soulagement !. Le fleuve conditionne tout le caractère et la vie de la population Malienne. Le commerce du poisson séché est l'un des piliers de l'économie du Mali. A Mopti, lieu de rencontre entre les peuples de la région, l’activité autour du fleuve comme dans les souks est incessante. Nous prenons le bac pour atteindre la ville sainte de Djenné. La 4L n’est pas vraiment étanche !

Transports locaux sur le fleuve Niger / Local transportation on the Niger river Descente du bac / Boat exit La Mosquée de Djenée / Djene Mosque

 

Deux jours de train à travers Mali et Sénégal

Un taxi local nous dépose à la gare avec nos males pleines de souvenirs achetés dans le grand marché artisanal de Bamako. C’est la ruée des porteurs pour porter nos males. Nous avons du mal à garder nos bagages rassemblés dans la file d’attente d’entrée dans la gare. Le train est un ancien corail français. Les cartes en bout de wagons sont encore celles du réseau ferroviaire de la SNCF, le retour en France n’est plus très loin ! Nous partageons un compartiment avec deux maliens. Le train traverse des paysages superbes. A chaque arrêt c’est la ruée des vendeuses de fruits, légumes ou viandes par les fenêtres. Nous ne mourrons pas de faim visiblement ! Dans les wagons classiques, des poules et des chèvres font parti des passagers. Après deux nuits passées dans le train, nous arrivons enfin à destination finale : Dakar. 

Nous arrivons à Dakar en même temps que le rallye du même nom. L’arrivée des concurrents au lac rose est impressionnante. Avec notre expérience du Sahara et à la vue du rythme de la course nous comprenons mieux le challenge d’un tel rallye. Nous sommes très proches du retour. Derniers achats de souvenir, un rapide passage sur l’île de Gorée, mémoire de la traite des esclaves entre l’Afrique et l’Amérique, et nous prenons l’avion le 26 Janvier 2001 pour un retour sur Paris.

En train de Bamako à Dakar / Train from Bamako to Dakar Transports publics de Dakar / Public transportation in Dakar La maison des esclaves - Ile de Goré / Slaves jail on Gore Island

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